Le petit ruisseau d'En Sérié serpentait tranquillement à travers champs.
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Un jour du printemps 1989
D'énormes engins prirent possession des lieux et commencèrent une ronde bruyante . Les champs disparurent sous un vaste chantier.
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Le terrain est d'abord défriché ; des voies d'accès sont aménégées.
Pendant de longs mois, les machines vont rouler, creuser, gratter, transporter, vider, arracher, applatir, entasser, compacter...
..laissant dans le sol argileux la trace profonde de leur passage , malgré la sécheresse cependant, grâce à celle-ci, les travaux vont pouvoir avancer sans interruption.
L'argile est prélevée au centre du futur bassin et étalée et compactée sur les bords.
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Des tranchées de 7 m de profondeur sur 4 m de large sont creusées de chaque côté pour ancrer la digue; elles sont
remblayées d'argile compactée.
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Juin 1989
Bientôt une digue et une contre-digue s'élèvent en travers de l'espace ravagé.
En amont de la digue et au-travers de celle-ci, une canalisation en acier, revêtue intérieurement de mortier de ciment, est enfouie dans une tranchée de 2 m. de profondeur; protégée extérieurement par un enrobage de béton déversé dans la fouille, elle servira de prise d'eau pour le système d'irrigation.
Sur la contre-digue, un puits de 3,50 m est aménagé, pour permettre l'accès aux vannes assurant la communication amont-aval entre les deux bassins.
Octobre 1989
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Les deux pentes de la contre-digue, le trop-plein, et la pente amont de la grande digue sont enrochés sur une épaisseur de 30 cm, pour les protéger de l'érosion que risquent de provoquer les mouvements des eaux.
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Un évacuateur de crues est taillé à travers la grande digue. Celui-ci se prolonge dans le talus aval jusqu'au lit du ruisseau.
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Une voie d'accès est aménagée depuis le chemin de Gaouzy à Malfrète. Il descend au pied de la grande digue où seront placées les vannes. On prépare un terre-plein pour accueillir la future station de pompage.
L'automne arrive, puis l'hiver. On attend la pluie pour remplir les deux bassins. Mais rien ne vient.
Vu du village, le chantier laisse sa trace terreuse au fond de la vallée. Les engins se sont retirés.
Février 1990
Enfin les pluies arrivent. le petit ruisseau se gonfle mais ses eaux restent prisonnières de la contre-digue jusqu'au jour où les vannes sont ouvertes.
Le flot tumultueux se précipite et peu à peu, remplit le grand bassin.
Enfin, notre lac est né, rutilant sous le soleil, nous invitant à de magnifiques promenades, promesse de récoltes abondantes pour les uns, et de maints plaisirs pour d'autres.
Mai 1990
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La station de pompage sera prête pour l'été. |
Aujourd'hui, le lac est bien intégré dans le paysage.
CARACTERISTIQUES DE LA RETENUE
Altitude à la surface de l'eau
Capacité de stockage
Superficie
Capacité du petit bassin
Superficie du petit bassin |
209,50 m.
440 000 m3
(dont 30 000 m3 ont été récupérés par prélèvements dans la cuvette)
13,73 Ha
37 000 m3
4,5 Ha |
CARACTERISTIQUES DES OUVRAGES
Hauteur
Longueur en crête
Largeur en crête
largeur en fond
Volume de remblai |
Digue
12 m.
107 m.
4 m.
54 m.
34 000 m3 |
Contre-digue
3,50 m.
85 m.
4 m.
20 m.
3 400 m3 |
