De cette époque, date sans doute le « Passage d’hommes d’armes » qu’on peut encore voir actuellement dans la salle du restaurant. Vu de l'intérieur
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![]() et de l'extérieur. |
![]() C'est Madame de BRIGNAC, née Comtesse d'Auberjon qui vendra le château à la commune, en 1950.
Elle gardera en usufruit la partie située entre la tour et le corps principal jusqu'à sa mort en 1968.
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Sur la poutre du « Grand salon » du château, les armes de la famille d’AUBERJON ![]() |
Outre le château, le seigneur de La Pomarède détenait trois métairies nobles (La Garrigue, Les Vottes, La Cabrerie) et trois arrière-fiefs (La Ramejanne, l'En Ratié, L'Entheulet). Située en territoire rural principalement voué à l'agriculture, la commune était qualifiée en ces termes significatifs au XIXème siècle: "A La Poumarédo pas d'argen é paouc de mounédo " - " A La Pomarède, point d'argent et peu de monnaie " |
RAPPORT
présenté au jury du concours régional de Carcassonneau nom de la commission chargée de visiter les exploitations du département de l'Audeconcourant à la prime d'honneur ---------- Par M. A. JUSSERAND 1859 ----- L'exploitation de La Pomarède, dans l'arrondissement de Castelnaudary, se compose de 330 hectares de terres de natures diverses, mais en général assez médiocres. Cette propriété qui a été fort négligée par d'anciens fermiers n'est entre les mains intelligentes de Monsieur d'AUBERGEON que depuis 1855. C'est vous dire dès l'abord, Messieurs, que la Commission ne pouvait rencontrer et n'a rencontré là, en effet, que les premiers éléments d'une amélioration qui ne pouvait suffire pour lutter utilement dans ce concours.
Sans doute Monsieur d'AUBERGEON, qui a fait déjà ses preuves dans une autre localité, à Saint-Félix, marchera rapidement, mais, pour lui comme pour tpous, le temps est indispensable à une oeuvre aussi considérable. Toutefois, Messieurs, et sans entrer dans l'examen de ce qui a été pratiqué déjà à La Pomarède, sans rien préjuger sur des résultats encore hypothéeiques, et tout en rendant justice à la volonté forte de Monsieur d'AUBERGEON, à son expérience éclairée, la Commission ne saurait approuver un immense travail en exécution sur ce domaine, et qui a pour but d'augmenter l'épaisseur de la couche arable, non en la fouillant profondément par des labours successifs, mais en transportant sur toute sa surface, 15 ou 20 centimètres de terre enlevée sur d'autres parties de la propriété. C'est là une opération héroïque, qui, comme fantaisie, peut-être à l'image d'un propriétaire riche, mais qui ne saurait être donnée comme exemple d(un judicieux emploi des forces d'une ferme. Quatorze voitures s'occupaient de ce travail lors de notre visite. Monsieur d'AUBERGEON a commencé d'importantes opérations destinées à assurer les irrigations. La Commission, Messieurs, n'entrera pas plus avant dans l'examen des faits relatifs à un domaine dont on s'occupe depuis trop peu de temps, mais qui se présentera certainement plus tard, avec toutes les chances que lui permettent l'habileté et l'énergie de son propriétaire.
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